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dimanche 17 juin 2007

Nouvelle étape dans la "bataille pour l' environnement"


Univers nature.com





Après plus d’un an de débats, les ministres de l’agriculture de l’Union européenne se sont mis d’accord sur une nouvelle définition de la production biologique et de son étiquetage. Les nouvelles règles définies créent également une base pour ajouter des productions d’origine agricole jusqu’alors exclues des labels bio comme l’aquaculture, le vin, les algues et les levures biologiques.


Le texte, qui entrera en vigueur en 2009, présente quelques avancées : obligation de mentionner le lieu de culture, 95 % des ingrédients d’origine biologique pour pouvoir bénéficier du label… (le logo européen se contentait jusqu’à présent de 70 %, tandis que cette limite est déjà obligatoire pour le label AB français). Dans un souci d’uniformisation, l’utilisation du logo biologique de l’Union Européenne (cf. illustration) devient obligatoire sur les emballages, sachant que les logos nationaux ou privés peuvent demeurer en complément.
Un temps craint par les professionnels et les consommateurs, les pesticides restent proscrits en bio, aucune modification à la liste des substances autorisées n’étant effectuée. Par contre, si l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés (OGM) demeure interdite, la limite générale de 0,9 % de présence accidentelle d’OGM dans des produits dédiés à l’alimentation humaine s’appliquera dorénavant aux produits biologiques.


Le logo de l'agriculture biologique européen

Bien que ce dernier point permette à un agriculteur bio de ne pas voir sa production déclassée dans le cas d’une légère contamination par des OGM, ce seuil pourrait ternir la bonne image des produits bio en privant les consommateurs des seuls produits à 100 % indemnes d’OGM. Cette acceptation européenne d’une contamination de la bio peut s’interpréter essentiellement de 2 manières différentes :
1) la volonté de favoriser une agriculture intensive, en cassant l’image saine des produits bio ;
2) permettre à la bio de continuer à exister, dans un contexte européen qui s’ouvre progressivement aux OGM.




Pour les professionnels adhérents de la FNAB (1) les choses sont entendues, ils vont travailler à une marque privée (2) pour garantir la crédibilité de leur production auprès des consommateurs.


Pascal Farcy
1- Fédération nationale d’agriculture biologique des régions de France
2- Deux labels existent actuellement en France : Nature et Progrès (jusqu'alors très proche du AB national) et DEMETER, beaucoup plus contraignant pour les paysans en favorisant une approche globale avec la culture de différents végétaux et l'élevage de plusieurs espèces pour s'approcher d'un écosystème équilibré au sein des exploitations.





vendredi 15 juin 2007

Avec "La france en action"

La France en action

Bonjour,

J' ai 21 ans, je suis étudiant, j ai entendu parler de la France en action, par mon père.

Je suis particulièrement intéressé par ce qui touche à l' écologie, et plus largement au respect de l homme et donc de son environnement.

Si la France en action n' existait pas il aurait fallu que je l' invente, mais quand je pense à l' ampleur de la tache, je fais vite de me décourager...

Un grand merci donc à son fondateur et à tous ses participants.
Merci pour parler un langage 'juste' et honnête, quand les autres utilisent celui de la langue de bois, encore et toujours.
Merci de véhiculer enfin toutes ces idées capitales, en développant sur tous les aspects de la vie sociale: l' économie, la santé l' éducation, ... des propositions enfin saines, et novatrices.

LA gauche, qui avait réussi à capter mon attention grâce à ségolène royal sur des thèmes comme l' écologie, l' éducation, la hausse des salaires minimums, et le salaire étudiants, entre autres, cette gauche est en train de s' effondrer (lamentablement).
Les idées de ségolène sans être parfaites ou très poussées sur tous les points représentent selon moi déjà un mieux considérable par rapport à ce que font les autres, à droite comme à gauche.

Pourtant ségolène royal avec toute sa bonne volonté demeure une Femme, dont les pouvoirs sont limités face à un parti qui pèse de tout son poids pour l empêcher de s' imposer.


Je pense que la France en action est un mouvement rebel, sans être révolutionnaire, ce qui est très important afin de conserver toute sa crédibilité.
Les idées humanistes, ou axées sur l' écologie sont malheureusement trop souvent tournées en ridicule ou balayées d' un revers de main avec mépris...

Que peut toute la mauvaise foi, la malhonnêteté des partis traditionnels face à la force de la 'justice'? Rien, selon moi, tant qu' elle reste 'juste'.

Je pense que la France en action représente un grand espoir pour notre pays, en prouvant qu' il reste des gens intelligents qui s' engagent et ne choisissent pas les chemins les plus facils, les raccourcis que d autres ont pu prendre.

Je souhaite apporter mon soutien à cette entreprise, moral déjà, et plus dans la mesure de mes moyens.

Bien cordialement.

H. florian

La France en action

mardi 12 juin 2007

A gauche, ces tyrans qui voulaient vous faire travailler moins

C' est pour ca que les gens ont voté sarko ?
Pour pouvoir faire des heures supplèmentaires ??

N' aurait il pas suffi au peuple d' exprimer cette volonté au parti démocratique de l' opposition.
Alors une discussion entre syndicats, patronnats, employés, état aurait pu etre engagée.

Travailler plus, et pourquoi pas avec un smic augmenté?
Gagner plus, mais pas trop alors.

Aujourd' hui vous allez avoir le droit, certains y seront plus ou moins "incités" de faire des heures sup', et sans en avoir ni le droit ni le devoir, ni meme le choix, vous devrez payer plus. 
En effet la 'tva sociale' de sarkozy (pourquoi pas 'socialiste' ?!),
permettra aux 'pauvres' d etre solidaires entre eux.

Prions pour que les 20 milliards d' abattements d impots sur la fortune soient dépensés en france.
Dépensés en france mais où ???
 Carrefour, auchan, une piscine, un barbecue en pierre. Une robe channel, un collier ....? 
Une nouvelle voiture, une éniemme maison??

Ce nouveau flot d' argent va t' il me permettre de me loger sur la cote d' azur?
Va t il contribuer à diminuer la spéculation immobilière, à faire baisser le cout des logements....

Ou bien est ce le contraire qui va se produire??

Moralité de l' Histoire

Les 'riches' sont un peu plus riches, et les 'pauvres' devront faire preuve de patience une fois encore .
Toutefois celà fait déjà plusieurs millènaires qu' ils s' entrainent, Ils pourront bien attendre 5 ans de plus.

lundi 11 juin 2007

ah a hahah ahhha ahhahh ahaaa aie

Vous avez voté à droite.
Au delà du discours-spectacle, dans les faits, vous avez obtenu:

Les heures supplémentaires, un prochain nouveau contrat de travail 'souple',
LA diminution de 10% de l' impôt sur la fortune et les grandes fortunes aussi par voie de conséquence.
J' entend parler d' une hausse de la tva.

Le verbe est à gauche, on cite jaurès, l' acte est à la droite de la droite de la droite droite, oui à droite toute.
Réalisez vous bien ?

L aide à l' acquisition d' un premier logement par crédit d impôt (...), 
ma mère n' est pas assez 'riche' pour en bénèficier...
Ne sert à rien.


Le G8

Sarkozy se félicite d' avoir insister sur  un accord où les grands pays acceptent d' envisager 
une baisse des émissions de co2 pour 2050.
Vous est il revenu à l ' esprit que d' ici 2050, les réserves de pétrole seront presque épuisées ou tout du moins très fortement entamées ?
Est il innocemment bète, ce Sarkozy, ou profondément manipulateur ?

Un bouffon ne fait rire que si il y a des gens pour le regarder.

mardi 5 juin 2007

Clair comme de l' eau froide

Interview parue dans le figaro


Dans un entretien au Figaro, le président russe réplique au projet américain de système antimissiles en menaçant de pointer ses propres engins sur des cibles en Europe.

LE FIGARO. - Vous allez faire la connaissance du président Sarkozy, présenté comme un ami des États-Unis et un défenseur des droits de l'homme. Comment voyez-vous l'évolution des rapports entre la Russie et la France ? 


Vladimir POUTINE. - Je suis toujours content quand quelqu'un insiste sur les droits de l'homme. Je viens de lire le rapport d'Amnesty International. Il soulève beaucoup de questions, pas seulement en Russie mais aussi dans les autres pays du G8. Nous devons tous tenir compte des droits de l'homme. Quant à l'amitié de Nicolas Sarkozy avec les États-Unis, là aussi je m'en félicite. Nous aussi, malgré nos discussions difficiles sur le système de défense antimissiles, nous sommes des amis des États-Unis. La question n'est pas d'être amis mais de chercher à renforcer le système de sécurité internationale. D'ailleurs, quand Nicolas Sarkozy a dit qu'il était un ami des États-Unis il a précisé que cela ne l'empêcherait pas d'avoir des désaccords. C'est exactement mon approche. Quant à nos relations avec la France, elles sont profondes. Nous avons beaucoup d'intérêts communs et de convergences de vues sur de nombreuses questions internationales. Notre coopération économique est intense. La conversation téléphonique que j'ai eue avec le nouveau président me donne des raisons de penser que nous pouvons travailler ensemble de façon constructive. Nous allons nous rencontrer en Allemagne et je suis sûr que nous allons établir de bonnes relations. Tel est mon souhait.

Lorsque vous vous opposez au déploiement par les États-Unis d'un système de défense antimissile en Pologne et en République tchèque, quel est votre objectif ?


En appliquant le Traité sur les armements conventionnels en Europe (CFE), la Russie a procédé à un désarmement unilatéral. En retour, nous avons observé une accumulation de matériel militaire en Roumanie et en Bulgarie et maintenant le déploiement d'intercepteurs en Pologne et d'un radar en République tchèque. Il y a de quoi être préoccupé. Voilà pourquoi nous avons déclaré un moratoire sur le CFE. Il faut se rendre compte que lorsque le système antimissile sera installé, il fonctionnera en liaison automatique avec le dispositif nucléaire aux États-Unis. Pour la première fois dans l'histoire, il y aura donc en Europe des éléments d'un système nucléaire américain. Cela change fondamentalement l'équilibre du système international. On nous explique que cela est nécessaire pour se protéger de missiles iraniens. Mais les Iraniens ne disposent pas de missiles de 5 000 à 8 000 kilomètres de portée. Il n'y a donc pas de justification au déploiement de ce système.

Nous nous fondons sur le bon sens et la logique. Nous n'excluons pas que les États-Unis reviennent sur leur décision. Si ces principes ne s'imposent pas, nous devrons prendre des mesures de réciprocité. Pour rétablir l'équilibre, nous aurons besoin de systèmes qui pourront pénétrer le bouclier antimissile. Nous ne sommes pas ceux qui auront entamé une course aux armements en Europe. Mais peut-être veut-on nous pousser à prendre des mesures de réciprocité pour empêcher un rapprochement entre la Russie et l'Europe.

Allons-nous donc revenir à l'époque où des missiles étaient pointés sur l'Europe occidentale ?

Oui. Nous sommes en train de revenir à cette époque. Nos experts militaires nous disent que le système antimissile menace le territoire de la Russie jusqu'à l'Oural. Si une partie du potentiel nucléaire des États-Unis est en Europe, nous devrons trouver une réponse. Bien sûr, nous devrons avoir des cibles en Europe. Quels moyens utiliserons-nous ? Des missiles balistiques, des missiles de croisière ou de nouveaux systèmes d'armements, c'est une question technique. Je suis contre toute course aux armements. Nous avons appris de l'expérience de l'URSS. Nous n'allons pas nous laisser entraîner. Les États-Unis vont dépenser des milliards et des milliards de dollars, nous allons bâtir une réponse asymétrique, beaucoup moins chère mais efficace.

Si Washington vous proposait de participer au bouclier antimissile, seriez-vous prêt à en discuter avec l'Otan ?


Les États-Unis nous ont seulement proposé de fournir nos missiles pour qu'ils servent de cible... Le bouclier antimissile étant lié au système de dissuasion nucléaire américain, il serait absurde pour eux de permettre à la Russie d'accéder au saint des saints de ce système.

Certains disent que la Russie n'a pas sa place au G8 parce qu'elle n'est pas assez démocratique...

C'est absurde. La Russie est devenue la neuvième puissance économique au monde et dépasse les pays du G8 dans de nombreux domaines. Quant aux droits de l'homme, je ne veux offenser personne, mais le rapport d'Amnesty International affirme que les États-Unis sont le plus grand pourfendeur des droits de l'homme à l'échelle globale.

Que préconisez-vous pour le Kosovo dans la mesure où vous refusez l'indépendance proposée par le Plan Ahtisaari ?

Nous sommes favorables au dialogue et à l'application de la loi internationale, qui prévoit le respect de l'intégrité territoriale des États. Si nous décidons de préférer à ce principe celui de l'autodétermination, il faut faire de même partout dans le monde, notamment en Ossétie du Sud, en Abkhazie et en Transnistrie. À l'ouest, cette solution déclenchera des séparatismes en Europe. Voyez l'Écosse, la Catalogne, le Pays Basque... Je ne pense pas que l'on doive humilier une nation européenne comme la Serbie en cherchant à la mettre à genoux. Il faut être patient, les possibilités de compromis n'ont pas été épuisées.

Êtes-vous d'accord avec le président Bush, qui juge intolérable que l'Iran puisse acquérir l'arme nucléaire ?

Je suis absolument d'accord avec lui. Mais là encore nous sommes en faveur du dialogue.

Certaines circonstances permettraient-elles d'extrader Andreï Lougovoï, inculpé par la justice britannique pour le meurtre d'Alexandre Litvinenko à Londres ?

Oui. Il faudrait modifier la Constitution russe. Mais les Britanniques n'ont pas substantiellement motivé leur requête d'extradition. Par ailleurs, une instruction est ouverte sur cette affaire en Russie. Si nos enquêteurs trouvent matière à inculper Lougovoï ou quiconque, il sera renvoyé devant les tribunaux. Si ceux qui ont transmis la demande d'extradition ignorent notre Constitution (qui empêche toute extradition, NDLR), leur compétence est en cause. S'ils connaissent notre Constitution, alors ce n'est qu'un geste politique. C'est de la stupidité ! Absurde ! Les autorités britanniques ont laissé entrer sur leur territoire des voleurs et des terroristes. Elles sont responsables.

Il semble que Moscou s'apprête à retirer sa licence d'exploitation pétrolière au groupe BP, allié au russe TNK. Pourquoi ?

Avez-vous lu l'accord initial (de partage de la production) ? C'était un accord colonial, contraire aux intérêts de la Russie. Je regrette qu'au début des années 90 la Russie ait signé des accords pour lesquels les responsables auraient dû aller en prison ! Cet accord ne rapporte rien, zéro ! Mais les sociétés ont violé notre législation, c'est leur faute. Gazprom a reçu une proposition de s'allier à TNK-BP avant les problèmes environnementaux. Et quand ces problèmes sont survenus, Gazprom a sauvé ce projet en investissant 8 milliards de dollars.



Comment répondez-vous aux inquiétudes suscitées par les prises de participation russes au capital d'entreprises européennes, comme EADS ?

Pourquoi avoir peur ? Les compagnies russes apportent l'investissement nécessaire en Europe. Elles ne volent pas ! Elles créent des emplois. Si nous avions passé un accord d'investissement, des emplois auraient pu être sauvés chez Airbus, nous aurions évité des licenciements massifs. Nous sommes en train de créer notre holding d'aéronautique. Nous fabriquons par exemple le B200, un appareil de lutte contre les incendies. Pourquoi ne pas l'utiliser en Europe ? Si l'Europe ne veut pas de nous, nous irons voir d'autres partenaires. Si Gazprom entre dans les réseaux de distribution européens, il sera intéressé de remplir les réseaux de gaz, où est le mal ? On nous a critiqués à propos du gazoduc de la Baltique. On a dit qu'il court-circuitait des pays, mais nous ne fermons rien, c'est au contraire une route en plus.


Gerhard Schroeder vous a qualifié de « pur démocrate ». L'êtes-vous vraiment ?

Oui, bien sûr ! Bien sûr que je suis un pur et absolu démocrate ! La tragédie, c'est que je suis le seul pur démocrate au monde. Voyez les États-Unis : des tortures horribles, des sans-abri, Guantanamo. Voyez l'Europe : des manifestations violentes, durement réprimées. Même les Ukrainiens se sont discrédités et vont vers la tyrannie. Depuis la mort de Gandhi, je n'ai personne à qui parler !

Que ferez-vous lorsque les Russes auront élu, en mars prochain, un nouveau président ?

Je continuerai à travailler. Je n'ai pas encore atteint l'âge de la retraite. J'ai une idée de ce que je ferai mais je ne peux pas en parler. C'est trop tôt. Tout dépendra de la façon dont se déroulera le processus politique vers la fin de cette année et en 2008. Il y a plusieurs options possibles...