Survolez le début afin de mieux comprendre mon cheminement

jeudi 12 juillet 2007

et si LVMH possédait les pricipaux médias ??

Article

Les Echos : Marc de la Charrière prend Bernard Arnault à revers
Fimalac, groupe indusriel qui s'est redéployé dans la finance, a lancé ce matin une offre surprise soutenue par la rédaction des Echos.


On attendait une contre-offre cet après-midi mais c'est finalement en fin de matinée que le communiqué est tombé : le groupe Fimalac lance une proposition de rachat du titre financier Les Echos. Bien que légèrement inférieure d'un point de vue pécunier (245 millions d'euros contre 250 pour LVMH), cette offre jouit d'un avantage incomparable : « C'est la rédaction en chef qui est venue voir Marc de la Charrière [Ndr : le pdg de Fimalac] pour monter ce projet de rachat », explique Anne Méaux, en charge de la communication de Fimalac. Le pdg de Fimalac justifie sa proposition par la complémentarité du travail des journalistes économiques et de celui des analystes financiers de sa société de notation financière. Dans sa logique, les deux métiers doivent s'exercer dans la plus grande indépendance. Il affirme, au passage, s'être débarrassé de tous ses actifs industriels, qui auraient pu générer d'éventuels conflits d'intérêts. Ancien « séguiniste », Marc de la Charrière a déjà eu une expérience de presse à travers la gestion du groupe Valmonde (Valeurs actuelles, La revue des deux Mondes, etc.). David Bell, représentant du groupe Pearson en France, a été informé mercredi de cette nouvelle offre, adoptée à l'unanimité par le conseil d'administration de Fimalac hier soir.

Pearson a la main
Le vendeur, le Britannique Pearson, pourrait trouver dans cette offre un bon moyen de se dégager du corner dans lequel le patron de LVMH l'avait enfermé en plaçant très haute la barre en termes de prix. Comme l'avait déjà souligné Marianne2007.info, la direction du groupe avait été très ébranlée par les réactions négatives suscitées en France par le projet de rachat par LVMH, tant chez les rédacteurs et les employés du titre que dans les milieux économiques. La contre offre afficherait un niveau de valorisation équivalent aux 250 millions d'euros proposés par LVMH.

La balle est désormais dans le camp de Pearson. Engagé dans des négociations exclusives, le groupe pourrait très bien faire le gros-dos et attendre leur date butoir, fixée à novembre prochain. A moins que cette nouvelle offre ne suscite une surenchère du groupe LVMH. Bernard Arnault n'est pas breton, mais il sait être têtu.

Jeudi 12 Juillet 2007 - 11:27
Marianne2007.info


1. Posté par Le Bigorneau Libre le 12/07/2007 12:57
@Et si l'on faisait une grande souscription, sous forme d'actions participatives.

Je serais tenté d'investire un peu de ma retraite.

Je suis sérieux pour une fois!!

2. Posté par LACAZE JOEL le 12/07/2007 14:50
ce serait une solution ,mais bonjour l'ambiance dans les conférences de rédaction;plus sérieusement ,il est évident que la garantie de l'autonomie éditoriale de la presse passe par la capitaliation coopérative.

Aucun commentaire: